Découvrez un condensé des dernières évolutions réglementaires de la filière biologique.
Pour rappel, le cuivre est utilisable en bio comme fertilisant (sous forme d’oligo-élément) et comme produit phytopharmaceutique (sous forme de matière active) avec Autorisation de Mise sur le Marché (AMM).
Cette 2ème utilisation est limitée à 28 kg du cuivre/ha et par période de 7 ans. Le calcul de la dose de cuivre se réalise à la parcelle traitée et pour chaque culture. Ainsi, sur une période de 7 ans, il ne doit pas y avoir de dépassement du seuil de 28 kg/ha pour les cultures.
À noter : le calcul est à réaliser à partir de l’année de passage au nouveau règlement UE, à savoir 2022
Un mélange de semences fourragères en agriculture biologique doit contenir au moins 70 % de semences biologiques.
Jusqu’à présent, les variétés de semences conventionnelles non traitées utilisées dans ce mélange devaient figurer sur une liste positive accessible à tous via la FAQ du SEMAE sur les mélanges de semences fourragères. Ce document reste valable jusqu’au 31/12/2024, mais une nouvelle liste est désormais disponible.
En effet, depuis le 07/10/2024, il est également possible d’utiliser la liste négative (qui regroupe toutes les variétés disponibles en biologique et peut également être téléchargée via la FAQ du SEMAE.
Avec cette nouvelle liste, les 70 % de semences biologiques restent obligatoires, mais les variétés de semences conventionnelles non traitées ne doivent pas apparaître sur cette liste et ne doivent pas avoir le statut « Hors dérogation ».
Les règles en matière de temps d’attente ne s’appliquent pas aux vaccins dans la mesure où ceux-ci sont considérés comme des médicaments vétérinaires immunologiques et non comme des médicaments vétérinaires allopathiques chimiques de synthèse (LICE 20/1/20).
Il est à noter que c’est bien le procédé de désalcoolisation des vins en lui même qui est interdit en bio quelle que soit la dénomination de vente du produit fini. Ainsi, une « Boisson fermentée à base de raisins bio » obtenue selon un process de vinification suivi d’une désalcoolisation est non conforme même si sa dénomination ne précise pas le terme « vin ».
L’ascorbate de sodium (E 301) peut être utilisé dans des produits à base de viande en association avec des nitrates d’origine naturelle, comme ceux présents dans des bouillons de légumes bio.
Il n’y a pas de restriction explicite dans le règlement interdisant son utilisation avec des sources de nitrates autres que le nitrite de sodium (E 250) ou le nitrate de potassium (E 252), à condition que la gestion respecte les normes de sécurité alimentaire.
Les exportations depuis l’UE devront être accompagnées d’un GB COI à partir du 1er février 2027 et non pas du 1er février 2025 (échéance prévue initialement).
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Les dernières versions des Dispositions de Contrôles Communes en AB de l’INAO été mises à jour le 11 juillet 2024.
La possibilité de certifier selon le règlement européen les aliments pour animaux de compagnie a été actée par la parution du règlement (UE) 2023/2419 du 18 octobre 2023 relatif à l’étiquetage de tels aliments. L’INAO a donc inclus les vérifications de ces étiquetages dans les points de contrôle.
Certains distributeurs de produits biologiques en vrac sont exemptés de l’obligation d’être en possession d’un certificat, s’ils entrent dans le cadre suivant :
L’INAO nous rappelle que la dispense de contrôle de l’activité de vente en vrac au consommateur final n’est pas applicable si l’opérateur a une autre activité le soumettant au contrôle d’un organisme certificateur (préparation ou importation notamment). Ces distributeurs sont également tenus de se notifier auprès de l’Agence Bio.
Le 15 juillet 2024 a été publié au Journal Officiel le cahier des charges concernant le mode de production biologique du sel complétant les dispositions du règlement (UE) 2018/848 et de ses actes secondaires.
L’INAO a inclus dans ses Dispositions de contrôles communes les points de contrôles applicables pour la production de sels biologiques, dont les grandes lignes sont les suivantes :
Les DCC prévoient un catalogue des manquements détaillé mais non exhaustif au regard de la diversité des situations possibles. Il appartient aux OC dans les cas où ils constatent un non-respect de la réglementation biologique qui ne serait pas repris dans un manquement du catalogue, d’appliquer une mesure figurant dans la liste de mesures prévues.
Ce catalogue évolue toutefois régulièrement, en voici les dernières nouveautés :
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Depuis le 19 mars 2024, pour tous les produits bio exportés aux Etats Unis, les NOP IMPORT CERTIFICATE doivent obligatoirement être émis par les organismes certificateurs dans la base de données GLOBAL INTEGRITY de l’USDA.
Les organismes certificateurs doivent enregistrer les exportateurs qui vendent des produits bio aux USA dans la base de données avant de pouvoir leur éditer un certificat d’importation NOP (les derniers préparateurs des produits s’ils ne sont pas exportateurs doivent aussi être enregistrés dans la base de données).
Avant le départ des produits bio de l’Union Européenne, les opérateurs doivent déclarer à leur OC les lots exportés à l’aide d’un fichier type afin que les NOP IMPORT CERTIFICATE puissent être émis dans la base de données.
Rappel de la modification du guide de lecture du 12/07/23 : « Les huiles essentielles et les préparations traditionnelles à base de plantes sont certifiables que leur usage soit alimentaire ou non. Seuls les hydrolats et eaux florales à destination alimentaire sont certifiables. »
La certification en agriculture biologique des hydrolats et eaux florales nécessite obligatoirement un usage alimentaire mentionné sur les étiquettes, fiches techniques, site internet…
Les denrées biologiques peuvent contenir au maximum 5% d’ingrédients agricoles non biologiques. Il s’agit UNIQUEMENT des ingrédients suivants :
L’ Annexe II partie VI point 3.2 du RUE 2018/848 précise que : « Le recours aux pratiques, procédés et traitement oenologiques mentionnés ci-après est interdit : d) désalcoolisation partielle des vins conformément à l’annexe I A, point 40, du règlement (CE) n°606/2009 ». Cette interdiction concerne la désalcoolisation partielle et totale.
Un produit correspondant à un vin désalcoolisé, quelle que soit la dénomination utilisée, ne peut être vendu avec une mention faisant référence à la production biologique.
Cet article a été rédigé par notre partenaire et adhérent Bureau veritas
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Depuis le 1er janvier 2024, la cartographie des parcelles bio par l’outil cartographique CARTOBIO devient obligatoire pour le contrôle des exploitations en Agriculture Biologique.
Il a été développé par l’Agence Bio et est destiné aux agriculteurs, aux organismes certificateurs et aussi aux DDTM pour instruire les demandes d’aide PAC.
Lors de la prochaine déclaration PAC, il faudra importer parallèlement le parcellaire 2024 en se connectant sur le site CARTOBIO et importer le parcellaire depuis TELEPAC ou depuis un logiciel de gestion agricole accepté.
Centre dʼaide : https://docs-cartobio.agencebio.org/agriculteurs.trices/pas-a-pas
La certification des centres équestres et des chevaux de loisirs et à nouveau possible.
La seule infusion aqueuse non concentrée des feuilles de Stevia rebaudiana est exemptée de Novel Food. Elle est préparée simplement avec de l’eau, sans concentration ni extraction sélective. Son utilisation est restreinte aux infusions de thé, d’herbes et de fruits ainsi qu’aux boissons aromatisées non alcoolisées à base d’infusions de plantes, de thé ou de fruits, comme les thés glacés. Par conséquent, la plante Stévia et les boissons qu’elle génère sont certifiables en bio.
L’annexe IX du règlement UE n°889/2008 n’est plus applicable depuis le 01/01/2024. Elle est remplacée par l’annexe V partie B du RUE 2021/1165. Il s’agit de la liste des ingrédients d’origine agricole non biologiques qu’il est autorisé d’incorporer dans les 5% maximum d’ingrédients agricoles non bio dans les recettes de denrées bio.
Liste des ingrédients agricoles non bio autorisés dans les 5% de non bio dans les recettes (annexe V B du RUE 2021/1165) :
La République de Corée va faire des changements au niveau de leur système d’importation de produits biologiques (NASQ). Consulter le nouveau système.
Cet article est proposé par notre partenaire Certisud
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Le passage du guide de lecture concernant les arômes bi-goût a été supprimé.
> Certification d’un arôme bi-goût
Les arômes « bi-goût » (type citron-cassis) ne sont pas considérés comme des arômes naturels de X, ils ne sont donc pas certifiables, sauf accord de la DGCCRF (gestion au cas par cas).
> Utilisation d’un arôme bi-goût
La mention sur la fiche technique de l’arôme bi-goût de la conformité de son statut au regard de l’Art 16.4 du 1334/08 doit être présente.
Chanvre : Après harmonisation CEBIO et en l’attente d’une position claire de la DGAL, les OC ont décidé de permettre à nouveau la certification de certains produits à base de fleurs et de feuilles : les produits à base de fleurs et de feuilles sont de nouveau tous certifiables. Seuls les produits enrichis en CBD, où le process de fabrication cherche clairement à concentrer le CBD ne sont pas certifiables. Le terme CBD est donc à retirer au niveau des dénominations commerciales.
Extraits naturels de bois de chêne : Dans les vins spiritueux, l’INAO considère l’extrait naturel de bois de chêne comme un ingrédient et pas comme un arôme. Par conséquent, il est nécessaire de faire une dérogation pour pouvoir utiliser cet ingrédient.
Lavage de légumes : L’utilisation de chlore alimentaire pour le lavage des légumes est non conforme.
Utilisation d’additif dans un rôle d’auxiliaire : L’utilisation du carraghénane en tant qu’auxiliaire dans la bière est conforme car il est listé dans les annexes du RUE 2021/1165 en tant qu’additif. L’utilisation du CO2 pour la conservation des grains est conforme puisqu’il est autorisé en tant qu’additif, auxiliaire technologique et produit phytosanitaire.
Paille de riz : La paille de riz, utilisée en tant qu’auxiliaire de fabrication (filtration) pour fabriquer de la bière, doit être biologique.
Magasin de producteurs : Dans le cas des organisations/magasins de producteurs, il n’y a pas d’obligation de contrôle lorsque ces structures ne sont pas propriétaires de la marchandise et ne vendent pas eux même les produits. Chaque producteur est alors responsable de la vente de ces produits.
Etats Unis (Info INAO – aout 23)
La règlementation biologique Américaine NOP (National Organic Program) va évoluer d’ici quelques mois. En effet, le grand changement apporté au règlement NOP depuis 2001 est en cours via le Strengthening Organic Enforcement (SOE) : Renforcement de l’application de la réglementation bio. La date de mise en œuvre du SOE est fixée au 19 mars 2024.
L’équivalence UE/USA reste inchangée. Cependant, les contrôles en douane vont être renforcés et la procédure d’émission du NOP Import Certificate va changer. Pour rappel, le NOP Import Certificate est actuellement obligatoire à chaque export de produit biologique vers USA via l’équivalence UE/USA.
Toutes les importations de produits biologiques entrant aux États-Unis devront être associées à un certificat d’importation électronique (NOP Import Certificate) après le 19 mars 2024.
À partir de mars 2024, il sera systématiquement contrôlé grâce à la mise en place d’un système électronique. Pour plus d’information, rendez-vous sur le site de l’USDA.
Mise à jour du GDL, version du 16/10/2023 puis du 07/11/2023 ainsi que les notes MRV, étiquetage et biodéchets.
Ajout du règlement étiquetage Petfood RUE 2023/2419.
Ajout du nouvel avenant au RUE 2021/1165, le RUE 2023/2229.
Cet article est proposé par notre partenaire Ecocert
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Les dernières versions des Dispositions de Contrôles Communes en AB de l’INAO ont introduit, en date du 27 juillet 2023, les modalités de contrôle et les manquements spécifiques à la certification de groupe, ce qui ouvre le champ à ce type de certification.
L’ensemble des règles imposées aux opérateurs individuels s’appliquent aux groupes, auxquels s’ajoutent des éléments spécifiques, notamment :
Une adaptation de la fréquence de contrôle des sites de stockage temporaire de céréales et oléo-protéagineux en vrac est prévue à compter du 01/01/2024 : celle-ci s’élèvera à 20 % des sites de stockage temporaire en vrac de céréales et oléo-protéagineux d’un opérateur, si les conditions suivantes sont respectées :
Au vu des risques associés à cette activité, notamment de mélange ou de contamination croisées, les OC réaliseront obligatoirement l’analyse d’un lot minimum parmi les 20% des sites contrôlés.
Cet article a été rédigé par notre partenaire Qualisud
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Depuis le 1er janvier 2022 le règlement (UE) n°2018/848 intègre bien dans son champ d’application le sel marin et les autres sels destinés à l’alimentation humaine et animale.
Les règles de production n’étaient pas jusqu’à présent définies. C’est chose faite depuis le 2 mai 2023 où le texte a été adopté par la Commission Européenne et se trouve actuellement en examen par le Conseil et le Parlement Européen. En l’absence d’opposition, la publication de ce texte pourrait intervenir au JOUE à partir du 02/07/2023. Les dispositions de contrôle sont en cours de discussion au sein de l’INAO et les organismes de contrôle pourront alors demander leur extension d’agrément pour le contrôle et la certification du sel biologique après l’entrée en vigueur du nouveau règlement sur le sel biologique.
Pages 5 à 8 : l’INAO a intégré des exemples de produits qui doivent être considérés comme en vrac ou en préemballé.
Ceci implique une dispense totale de contrôle des magasins qui revendent au consommateur final des produits bio préemballés. Et une obligation de certification des produits bio vendus en vrac si le chiffre d’affaire > 20 000 € HT/an/magasin de produits bio vendus en vrac ou s’il existe déjà un rayon certifié dans le magasin (ex : terminal de cuisson).
Page 2/4 : « Les commerçants qui vendent des produits biologiques sur les marchés, foires et salons doivent être notifiés et certifiés dès lors qu’ils produisent, préparent et/ou stockent les produits, qu’ils soient préemballés ou en vrac, dans un lieu distinct du point de vente en amont de leur commercialisation. Les conditions d’exemption doivent être appréciés dans leur ensemble. »
Page 11/25 : ajout d’une question/réponse :
« Q 16 – Les additifs sans astérisque à l’annexe V partie A section A1 dont l’origine en bio est requise doivent-ils être comptabilisés comme des ingrédients bio et agricoles dans les produits transformés ?
R16 – Oui, ces additifs sont à considérer comme les additifs avec astérisque. Ils sont à comptabiliser comme des ingrédients d’origine agricole et entrent dans le calcul du % d’ingrédients bio et agricoles. »
Commentaire : les additifs suivants sans astérisque à l’annexe V A1 du RUE 2021/1165 qui doivent être BIO et sont à compter en ingrédient d’origine agricole :
Page 7/7 : Etiquetage des arômes
Dénominations spécifiques
Selon l’Art. 15.1.a) du règlement « arômes », un arôme peut être désigné sur son étiquetage par un nom ou une description plus spécifique de l’arôme. Par exemple, un arôme qui est un extrait obtenu à 100 % de la source citée est un cas particulier d’un « arôme naturel de <X> » et peut donc également être désigné par son nom plus spécifique (ex : extrait de <X>, huile essentielle de <X>) lorsqu’il est utilisé dans l’alimentation biologique.
Quand plusieurs arômes naturels de X sont utilisés dans un produit, il est possible de n’avoir que le terme « arômes » dans la liste des ingrédients.
Fiche technique d’arômes
L’Art. 15.1.e) du Règlement « Arômes » établit les exigences concernant les catégories d’arômes présentes. Ainsi le fabricant d’arômes doit énumérer « par ordre décroissant d’importance pondérale :
Le Règlement n’impose ainsi pas de détailler la composition de la partie aromatisante. Le statut réglementaire des arômes destinés aux produits biologiques (article 16 paragraphes 2, 3 et 4 du règlement arôme) doit être indiqué dans la fiche technique, via la dénomination de vente ou dans une rubrique dédiée par exemple « arôme conforme à l’article 16.4 ».
>> Consulter les notes de lecture de l’INAO
La Commission Européenne a proposé aux Etats Membres un report au 31/12/2025 de l’application de l’annexe IV du Règlement UE 2021/1165 notamment pour les opérateurs non producteurs (transformateurs, grossistes, importateurs …) car le projet de liste de Produits de nettoyage et de désinfection des installations de transformation et de stockage ne sera pas établie avant le 31/12/2023. Le vote de ce report est prévu courant de l’été 2023 et sera officiel dès la publication du journal officiel du règlement modificatif.
Cet article a été rédigé par notre partenaire Bureau veritas
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Les certificats émis depuis le 1er janvier 2023 de tous les opérateurs BIO sont mis en ligne sur le site TRACES de la commission européenne.
Les exigences concernant la production de laine biologique ont été intégrées au guide de lecture. La certification en agriculture biologique de la laine non peignée et non cardée est désormais possible.
La liste des races menacées d’abandon pour l’agriculture pouvant être introduit sur une exploitation a été mise à jour avec le rapport de l’INRAE. Cette nouvelle évaluation intègre les races équines et asines.
L’utilisation de la bombe de froid utilisée seule comme analgésiant pour la castration des porcelets a été interdite en juillet 2022.
Pour les opérations d’écornage et d’ébourgeonnage, la bombe de froid utilisée comme anesthésique ou seul analgésique n’est plus autorisée depuis le 1er mars 2023.
Les engrais d’origine végétale à forte teneur en azote utilisant une vinasse dont 50 % est d’origine ammoniacal ne sont pas autorisés en agriculture biologique. Les engrais suivants ne sont pas autorisés en AB : l’Azopril de la société TERRAM et le NOVA N 13-0-2 et le NATASTAN 10-0-2 de la société NOVAEM BB TRADE.
Une nouvelle note de lecture est disponible sur le site de l’INAO. Elle précise les règles d’accès au pâturage lorsque les conditions le permettent.
Les animaux peuvent être maintenus en bâtiments selon les conditions suivantes :
Les bovins mâles de plus d’un an n’ont donc pas d’obligation de pâturage s’ils bénéficient d’un accès à un espace de plein air (aire d’exercice extérieure) mais le pâturage est préférable. Les veaux doivent alors avoir accès à un espace de plein air (aire d’exercice extérieure) au plus tard à l’âge de 6 semaines. L’obligation d’accès au pâturage s’applique dès l’âge de 6 mois, quand les conditions le permettent pendant la période de pacage (en dehors de la période hivernale).
Les animaux abattus entre 6 et 8 mois peuvent déroger à l’obligation de pâturage mais doivent avoir eu accès aux pâturages au minimum durant 30 jours sur leur durée de vie.
Cet article a été rédigé par notre partenaire Certisud
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Pour rappel, les dérogations pour l’utilisation d’ingrédients non bio (5% maximum) et non listés à l’annexe IX du RCE 889/2008 sont maintenant collectives. La liste des dérogations déjà accordées est disponible sur le site des dérogations de l’INAO, rubrique « Utilisation d’ingrédients agricoles non biologiques ». Celles-ci sont valables 6 mois et renouvelables 2 fois. Si l’ingrédient souhaité n’est pas présent sur la liste ou si la dérogation déjà obtenue arrive à échéance (la reconduction n’étant pas automatique), le client devra saisir une nouvelle demande sur le site de saisie de l’INAO (www.sve.derogationbio.inao.gouv.fr).
Seuls les produits et substances suivants sont autorisés :
L’échéance du 01/01/2023 pour la mise en conformité des bâtiments d’engraissement des porcs avec aire d’exercice couverte a été reportée d’un an suite au CNAB du 25/10. Les opérateurs concernés ont donc jusqu’au 01/01/2024 pour se mettre en conformité. À noter : seule l’échéance du 01/01/2023 a été repoussée ; les autres (2025, 2026 et 2028) ne sont pas repoussées, elles restent donc inchangées.
Le règlement RUE 2018/848 prévoit à l’annexe II, partie II, point 1.7.5 la possibilité d’accorder une dérogation pour maintenir les animaux à l’attache s’il n’est pas possible de les garder en groupes adaptés à leurs besoins comportementaux et ce, sous certaines conditions :
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Adopté depuis 2019 le Label Bas est le premier cadre de certification climatique volontaire en France. Il garantit que les projets de réduction ou séquestration du carbone réalisés sur le territoire national contribuent correctement et de manière transparente à atteindre les objectifs grâce à des méthodes crédibles et vérifiées de comptabilisation des émissions des gaz à effet de serre (GES).
Le label a été élaboré par le Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire (MTES), en lien avec le Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation et de nombreux autres partenaires.
Le Label bas-carbone vise les projets agricoles et environnementaux qui permettent de réduire les émissions de gaz à effet de serre par rapport à une situation de référence.
Ces projets doivent être additionnels, c’est-à-dire aller au-delà de la réglementation et de la pratique courante. Ils peuvent recouvrir des changements de pratiques, l’introduction de nouvelles technologies, des changements de systèmes, de comportements ou toute autre action permettant d’accélérer la transition bas-carbone (implantation de haies etc.)
Le Label bas-carbone permet la relation entre les porteurs de projet (agriculteurs par exemple) et des financeurs (entreprises) souhaitant financer ces projets et ainsi compenser leurs émissions de CO2.
Pour bénéficier du Label bas-carbone, les projets doivent se référer à une méthode approuvée au préalable par le MTES. Les méthodes précisent pour un type de projets donné comment le scénario de référence doit être déterminé et comment les réductions d’émissions associées aux projets sont calculées.
Arthur SILLAN : arthur.sillan@bureauveritas.com
Marjorie DECONINCK : marjorie.deconinck@bureauveritas.com
L’INAO a confirmé dans son courrier du 17 août 2021 l’interdiction pour les Organismes Certificateurs de certifier en agriculture biologique des produits contenant du CBD (Cannabidiol).
« Les extraits de chanvre et le CBD, qu’il soit issu du chanvre ou synthétisé, sont de nouveaux aliments non autorisés.
Ces produits sont considérés comme de nouveaux aliments car leur consommation humaine était négligeable au sein de l’Union européenne avant le 15 mai 1997. En l’absence d’autorisation au titre du règlement (UE) 2015/2283 relatif aux nouveaux aliments, ils ne peuvent être mis sur le marché de l’Union en tant que tels ou utilisés dans ou sur des denrées alimentaires. A ce jour, l’Autorité européenne de sécurité des aliments n’a rendu aucun avis sur les risques liés à la consommation de ces produits.
Les produits certifiés bio avec le logo européen doivent répondre aux exigences du règlement bio mais également à l’ensemble des exigences de la règlementation européenne horizontale. Une « huile de CBD » (extrait de chanvre riche en CBD dilué dans une huile végétale telle que par exemple l’huile graine de chanvre ou l’huile de coco,…) n’est donc pas conforme au règlement (UE) 2015/2283. Elle ne peut pas être mise sur le marché en tant que denrée alimentaire et ne doit donc pas être certifiée biologique.
En conséquence, un OC ne peut pas certifier un produit qui n’a pas de statut légal en Europe et l’opérateur ne peut pas mettre sur le marché ce produit (quand bien même il aurait été certifié par un OC d’un autre Etat membre, car il s’agit alors d’une erreur de cet OC).
Les fleurs, sommités fleuries et feuilles issues des variétés de chanvre autorisées, seules ou en mélange avec d’autres ingrédients ne peuvent être mises sur le marché à l’intention du consommateur final.
L’exploitation, en France, des parties de la plantes autres que les graines et les fibres, est interdite à ce jour en application des dispositions prévues par le code de la santé publique (arrêté du 22 août 1990).
Les dispositions de cet arrêté sont en cours de modification pour tenir compte des conclusions de l’arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne rendu le 19 novembre 2020 dans l’affaire C-663/18 dite Kanavape. La vente au consommateur de fleurs ou de feuilles sous toutes leurs formes, seules ou en mélange avec d’autres ingrédients restera interdite.
En conséquence, ces produits ne peuvent pas être mis sur le marché en tant que denrées alimentaires et donc ne peuvent pas être certifiés en agriculture biologique.
L’’application de cette mesure est immédiate avec l’impossibilité d’accorder un délai d’écoulement aux produits déjà certifiés.
Le Royaume Uni a décidé de repousser la date pour imposer l’obligation d’émettre un COI* pour les exportations de produits bio UE vers le Royaume Uni jusqu’au 01/07/2022 (au lieu du 01/01/2022).
À partir du 1er juillet 2022, les produits biologiques importés de l’UE, de la Norvège, de l’Islande, du Liechtenstein et de la Suisse vers la Grande-Bretagne nécessiteront un COI. Vous utiliserez le système d’importation biologique GB manuel provisoire.
https://www.gov.uk/guidance/importing-and-exporting-organic-food
*COI : Certificat d’inspection biologique.
Article rédigé par :
Au 01/01/2022, le règlement européen 848/2018 relatif à l’agriculture biologique entre en vigueur en remplacement du règlement 834/2007.
L’agriculture biologique développe et met en avant des objectifs environnementaux et de bien-être animal en avant avec ce nouveau règlement, à savoir :
La nouvelle législation sur l’agriculture biologique vise à garantir une concurrence équitable pour les agriculteurs, tout en prévenant la fraude et en préservant la confiance des consommateurs :
De nouveaux produits pourront être certifiés biologiques. En effet, le champ d’application des règles en matière de production biologique sera étendu à une liste plus large de produits :